La société post-mortem à la lumière des croyances ancestrales kongo

Résumé

Résumé : Prenant pied sur les croyances endogènes, dont l’un des effets directs est la structuration de la vision du monde des communautés qui les construisent, cette contribution consacrée aux traditions kongo d’hier et d’aujourd’hui explore le monde de l’au-delà. Elle explique, sur la base des mêmes traditions, que la société post-mortem est au confluent de la société des mortels, que les deux mondes sont présents sur le territoire du groupe lignager, mais dans une espèce de géographie de l’imaginaire. Dans ce monde de la félicité, on commerce, et on exerce des activités économiques sur l’espace relevant du monde terrestre. La vie festive est une particularité de cette société de l’abondance, où les hiérarchies sociales sont scrupuleusement respectées par tous. Cela va sans dire que cette société des ancêtres primordiaux, propriétaires des richesses naturelles du groupe lignager, influe sur celle des mortels.

Mots clés : société post-mortem, ancêtres, traditions, félicité, kongo.