HYSTERECTOMIES POUR PATHOLOGIES BENIGNES GYNECOLOGIQUES : EVOLUTION DES TECHNIQUES ET DES SUITES OPERATOIRES AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE BRAZZAVILLE

Clautaire ITOUA

Résumé


Objectif : Evaluer l’évolution des techniques et des suites opératoires des hystérectomies réalisées pour des pathologies bénignes de l’utérus au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville.

Patientes et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective, comparative à recueil transversal de données, portant sur deux séries d’hystérectomies pratiquées en raison de pathologies bénignes gynécologiques, relevées en dix ans d’intervalle : la première série s’est étalée du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2007, et la deuxième, du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2012. La technique d’hystérectomie pratiquée dans les deux séries était la même, intrafasciale, selon la technique d’Aldrige.

Résultats : La fréquence des hystérectomies pour des lésions bénignes gynécologiques était semblable dans les deux séries (5,6 vs 5,3 % ; p > 0,05). Les indications opératoires de ces hystérectomies étaient dominées dans les deux séries par le fibrome utérin (77,5 % vs 74,5 % ; p > 0,05), suivi du prolapsus génital (21,2 % vs 14 % ; p < 0,05). La voie d’abord abdominale était la plus utilisée dans les deux séries (78,8 % vs 84,4 % ; p> 0,05), et l’incision transversale cutanée était plus pratiquée dans la deuxième série (51,7 % vs 85,7 % ; p < 0,05). La voie d’abord vaginale a été dominante dans la première série (21,2 % vs 15,3 % ; p> 0,05). Des métrorragies isolées.


Texte intégral :

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